Illustration du pourcentage de conversion selon les zones du terrain :
Les zones à 20%, 22% et 37% de conversion constituent souvent ce qui est appelé « zone de danger » (“danger zone” en anglais), à l’intérieur et au centre de la surface de réparation. La plupart des buts surviennent depuis cette aire de jeu.
La position du tireur n’est pas le seul facteur influant sur la probabilité de marquer. Le modèle présenté ici, œuvre de Julien Assuncao, prend également en compte d’autres paramètres:
– Le type de tir : quelle partie du corps le joueur a utilisé pour réaliser la frappe. Dans la zone de danger, un tir de la tête n’est converti que dans 11%* des cas, tandis qu’une frappe du pied rentre une fois sur trois.
– Le type de passe : dans les pieds, centre, remise de la tête, passe en profondeur dans le dos de la défense. Existe aussi la possibilité qu’il n’y ait pas de passeur, lorsque le ballon est perdu par l’adversaire ou mal renvoyé par le gardien. Dans la zone de danger, 14% des tirs consécutifs à un centre dans la finissent au fond des filets, les tirs qui suivent une passe en profondeur sont convertis dans 38% des cas, tandis que les tirs-rebonds, après un ballon repoussé par le gardien ou le poteau, sont convertis dans 41% des cas.
– Le type de situation : attaque placée ou contre-attaque, coup franc direct ou indirect, corner ou penalty. Les contre-attaques se terminant par un tir, situations particulièrement dangereuses, sont converties dans 39% des cas.
*Tous les pourcentages cités sans période précisée se basent sur les saisons 2013/2014 et 2014/2015 de Ligue 1.
Source: www.cahiersdufootball.net
Source photo: www.olweb.fr
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